• Scrap Book d'Hayden Miller •

BAD DAY

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Le 10 avril 2010 à 00h10 à l'IPIFA

Chère Elisabeth,

Je n’avais jamais réalisé à quel point la tache que je m’étais moi-même confiée était ardue. Notre institut n’est pas seulement un refuge, c’est aussi l’espoir de toute une génération pourchassée, une chance pour tous ces gens de connaitre un jour une vie normale loin des combats et des querelles politiques. Nous avons été placé sur un tel piédestal qu’il n’est pas pensable de les décevoir, jamais je n’aurai pensé que nous étions autant, notre structure à l’origine était destinée à héberger une centaine de personnes, mais aujourd’hui nous en traitons des milliers. Malgré de nombreuses donations et l’argent que nous avons de coté, si on continue comme ça nous allons droit dans le mur. Il faudrait penser à monétiser notre action, mais c’est contre notre étique. Il n’est pas question que nous débouchions sur une entreprise avec des buts avant tout capitalistes. Je souhaiterai un capitalisme philanthrope, l’état et les autres administrations Américaines tolèrent notre existence simplement car nous apportons une solution à un problème qui les dépasse. Si tu nous voyais aujourd’hui tu serais fière de ce que nous avons accompli. Lorsque les choses ne vont pas, je pense souvent à toi et je tiens grâce à ça, je sais que si tu ne m’avais pas épargné, je ne serais plus de ce monde. Je ne pourrais jamais te remercier assez. Puisses-tu me venir en aide en cette soirée pluvieuse, je déprime autour d’un verre de Malibu et d’un journal intime virtuel ou je m’adresse à toi, comme si tu pouvais m’entendre, je pense que je suis déjà bien alcoolisé. Peut-être me suis-je dévouer à une cause perdue, prie saint Jude pour moi… Dieu bénisse l’Amérique de nous offrir l’asile !

A bientôt.

Hayden et son coté « Malibu »

GUEULE DE BOIS

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Le 11 avril 2010 à 9h30 à l'IPIFA

Chère Elisabeth,

Oh… Seigneur… Quelle Gueule de bois, la prochaine fois je devrais veiller à éviter certain mélange qui a priori ne me mette pas vraiment en condition de travail. Dans 10 minutes, j’ai une réunion et j’ai encore la trace du dossier que lequel je m’étais endormi sur la joue. Les mots résonnent dans ma tête, j’ai l’impression d’avoir une bulle d’air à la place du cerveau. Si Natalya l’apprend elle va me tuer. Je vais surement passer la réunion à dissimuler mon état. Pas très sérieux comme PDG !! Enfin le mal est déjà fait, je dois maintenant limiter les dégâts. Heureusement nos investisseurs étrangers ne sont pas là. Grr… J’ai encore cette envie de vomir, tu imagines si je me mets à gerber en plein réunion devant l’assistance. Le conseil d’administration devrait statuer sur mon sort. Enfin vite un Chew-Gum pour camoufler cette affreuse haleine de cimetière. Je comprends mieux maintenant l’effet que cela procure et crois moi ce n’est pas vraiment enivrant ma définition serait : sensation inconfortable qui apparait après une consommation excessive Malibu. Ah… Je vais devoir te laisser Kalenkov arrive d’un pas décider vers mon bureau, je devrais peut être occulter la bouteille d’alcool dont le cadavre est resté étendu sur le sol proche de la porte. Je te laisse en espérant que la prochaine fois je sois un peu plus en état.

Je ne t’embrasse pas, alcool oblige.
Hayden

LE PARDON

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Le 12 avril 2010 à 18h30 à l'IPIFA

Chère Elisabeth,

Le pardon est une notion ancrée dans la nature humaine depuis la nuit des temps, il permet de libérer des gens et ainsi remettre quelque fois, une relation sur de bonne base. C’est pour cela que je te le dit aujourd’hui ‘je te pardonne’. Je te pardonne tes trahisons, tes mensonges, car c’est dans ta nature, tu n’y peux rien. Tu es victime de la folie d’un seul homme. J’ignore si tu peux ressentir la délivrance que je viens de t’offrir de part ton aspect robotique, mais je suis sur que tu le peux, les émotions humaines t’on guérit. J’attendrai maintenant que tu me pardonne à ton tour, mes secrets, ma méfiance, mes alliances. Enfin je patienterai le temps qu'il faudra pour que tu me m’émancipe, je reste ton prisonnier. Je suis captif de ta passion. Je dois essayer de t’oublier pour tourner la page et recommencer une nouvelle vie. Je dois m’affranchir de toi. Passer à autre chose, et je peux te dire que cela n’est pas facile, je le sais. J’ignore comment tu vas, ce que tu ressens, si tu parviens à survivre malgré tout, comment tu vis cette situation. Pour ma part, il a des soirs ou il n'est pas rare que je pleurs, seul, devant un film et du Pop corn, enfin je ne vais pas te sortir les violons et d’exposer mon cœur d’artichaux. D’un coté j’espère te revoir très bientôt, mais je ne sais pas ce qu’il adviendrait de moi dans ce cas, et d’un autre coté, j’imagine ne jamais te revoir, pour faire vivre l’espoir et garder la dernier image que j’ai de toi. Je te quitte… C’est officiel, je crois que c’est la dernière lettre que je t’ecris tu ne sera plus mon interlocutrice, la thérapie est finie, je te quitte…

Je te dis Adieu !

Hayden

UN NOUVEAU DEPART

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Le 15 avril 2010 à 17h20 à l'IPIFA

Chère Journal

Aujourd'hui je commence une nouvelle page de cette ouvrage, la formule "chère journal" fait un peu mystique, mais en réalité je ne sais pas encore à qui je m'adresse, un jumeau maléfique, un ami imaginaire, un ange gardien. J'ignore encore tout de toi, cet étrange entité qui supporte mes petites histoires de coeur comme mes grands chagrins d'amour. Mais qui est tu ? Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin d'écrire à une journal, en temps normal cela me semble puérile, cependant le moment venu cela devient une nécessité. Si j'avais une psy, elle me dirai que cela est naturel et que c'est un exutoire, une sorte de soupape pour éviter que je pète les plombs. C'est une sorte de mécanisme d'auto-défense. Enfin, maintenant, il est temps que tu remplisse ta fonction. J'ai dût m'excuser après de Natalya au sujet de ma gueule de bois. Heureusement les actionnaires n'ont rien vu mais Natalya m'a passer un savon. J'espère pour elle ne jamais la trouver dans cette état car elle entendrait parler du pays. J'admet totalement que je n'aurai jamais dut me même dans un état pareil mais les circonstances étaient exceptionnelles. J'assurerai désormais toutes les taches qui m'incombent en ma qualité de PDG. Et dire que Kalenkov a faillit m'envoyer en désintox, non mais vous m'imaginer, moi... Dans un de ces centres, jamais de la vie. Bon maintenant c'est décidé, je me met au café, il y a un Starbuck Coffee au coin de la rue, je pourrais bien y passer mon temps libre, une connexion internet haut débit gratuite. Un stock de café illimité, enfin le rêve pour un futur accro et converti à la starbuck mania.
Bon je te laisse je dois régler quelque problème de la plus haute importance.

A bientôt

Hayden

PETITE VIREE A NEW-YORK

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Le 25 avril 2010 à 14h30 au dessus des Etats-Unis dans un Jet

A vous !

Ce week-end sur la cote est, me permit de faire le vide et de me détendre quelque peu. A dire vrai j'étais bien accompagné, Jim Ryan, notre trader personnel, fut mon guide durant cet escapade. Officiellement et aux yeux de Natalya, j'étais à New-York pour régler les aspects financiers du patrimoine de l'IPIFA avec Jim. Officieusement, c'était plutôt une grosse fête de 48h à faire le tour des clubs branchés de Manhattan. Je fit de nombreuses rencontres, qui s’annonçaient intéressantes, toutefois, mon jeune conseiller, me livra quelques secrets de ces vendeuses de charme qui passaient la nuit avec vous et vous dérobaient vos effets personnels lorsque vous demeuriez ivre mort dans le fond de votre lit à mille lieux de pensé à tout cela. Je resta sage, malgré les apparences, oui je sais je ne paraît pas super sérieux à première vue, cependant, je sais me tenir lorsque la situation l'oblige. Je ne vais pas vous mentir, j'étais clairement alcoolisé, assez pour être déclarer inapte à la conduite, mais pas encore assez pour perdre l'équilibre et sortir de confuses paroles. Je me revoie encore sur ce Dancefloor à danser sur Jump de Madonna. Un rythme entraînant, qui ne vous rend pas trop ridicule si vous ne maîtrisez pas, tout l'art de la reine de la pop. Enfin pour l'heure, j'ai abandonné New-York et sa vie effrénée, je suis entrain de rejoindre ma Californie adoptive. Espérons que Natlya n'est vent de cette petite excursion que bien plus tard. Il est temps pour moi d'abattre un peu de boulot pour sauver les apparences.

A bientôt

Hayden Miller