Ami ou ennemi ? Rencontre (PV Olivia )

Le bar avait ouvert sur les coups de 17h30. Les gens se ruaient à l'intérieur. Il faisait bon, ni trop chaud, ni trop froid. Les gens jouaient au billard, discutaient assis à une table, ou au comptoir, ou encore regardait la scène. Sur celle-ci trois jeunes gens étaient installer. Un à la batterie, et deux autres à la guitare. Celui du milieu, un jeune gars d'environ 20 ans, blond coiffé en pique, des yeux bleus ensorcelants et une bouille de minet à faire craquer la plus part des filles du bar. Il était ce qu'on appelle le leader. Il chantait et jouait de la guitare. Lorsqu'il entreprit de jouer Hallelujah, les gens se mirent à chanter en coeur avec lui.

A la fin de la représentation, Danny reprit sa place de barman. Les gens venaient lui parler, il semblait totalement dans son univers, pourtant il ne touchait personne, et restait à une distance de 50 centimètre des hommes. Les femmes il s'en moquait, mais les hommes ne l'approchait jamais, même Joey le patron du bar ne s'approchait pas de lui, pourtant ils s'entendaient super bien. La musique reprit son droit sur le brouha de la pièce. Danny lavait des verres et servait les commandes tout en écoutant les musiques qui étaient en train de passer. Il sourit et soudain il vit une femme entrer dans le bar. Il la suivit du regard et reprit ses occupations ensuite. Lorsque soudain, elle arriva pour commander.

Olivia avait prit l'avion tôt le matin en provenance de Los Angeles, les services du CSIS Canadien, lui avait donné une mission. Elle profita de la mâtiné et du midi pour faire du repérage autour du bar « Le Before », l'ouverture de l'établissement arriva assez vite, la jeune australienne engloutit son café qu'elle avait au préalable acheté au Starbuck Coffee du coin. La musique était assez cool et branchée, son objectif était un dénommé Danny Loréno, cependant, elle ignorait totalement comment elle allait s'y prendre pour l'approcher, le fait qu'il soit barman pourrait peut-être faciliter les choses. Elle entra discrètement dans le bar et consulta son blackberry torch pour oberver une dernière fois la photo dont elle disposait pour identifier sa cible. Elle le rangea rapidement et s'approcha du comptoir pour commander quelque chose :

« Bonjour, j'aurai voulu un cocktail sans alcool s'il vous plaît ? »

Elle patienta quelques instants que son interlocuteur commence à préparer sa commande pour poursuivre :

« Je suis arrivé à New-York ce matin et j'avais prévu de passer une nuit à l’hôtel, mais quand j'ai vu les prix, je me suis tout de suite ravisé, vous n'avez pas tuyau pour une nuit à un prix abordable ? »

Olivia espérait ne pas avoir fait trop de rentre dedans d'un seul coup. Elle commencer à stresser et si son taux d'adrénaline ne commençait pas à rapidement descendre, son pouvoir n'allait pas tarder à se manifester gâchant ainsi sa mission originale.

Danny avait donc reprit sa place au bar. Il avait but un grand verre de soda avant de se remettre à laver les verres, les essuyer, les servir. Bref à faire son travail quoi. Autant il était payer à pousser la chansonnette autant il était payer à être au bar, la seule différence était que son premier boulot lui plaisait mais le second pas trop. Enfin ce n'était pas la question pour le moment. Il vit une femme arriver, elle semblait chercher quelqu'un, ou peut être perdue, bref il ne chercha pas plus long que le bout de son nez, comme à chaque fois d'ailleurs.

Elle se présenta au comptoir et le salua. Il leva la tête vers elle, et plissa les yeux pour pouvoir entendre sa commande, fallait se concentrer par moment pour entendre ce que les gens disait. Lorsqu'on était l'un à côté de l'autre tout allait très bien, mais alors à distance ce n'était pas terrible. Il lui fit donc :

"Pas de problème Madame, je vous fais ça..."

Il prit son matériel et prépara un petit cocktail sans alcool, les seuls qu'il savait faire d'ailleurs. Il finit par lui donner le verre, lorsque la musique baissa, Danny se rapprocha d'elle vu qu'elle semblait vouloir engager une conversation. Pourquoi lui d'ailleurs ? Il n'en savait rien et ne voulait pas le savoir. Il fit :

"Ha oui ? Vous venez d'où ? Je connais des coins effectivement, mais bon ce n'est pas trop pour une dame. Demandez à Joey il saura vous trouver une piole, c'est lui qui me loge, d'ailleurs il a peut être une chambre d'amis, ou un studio de libre."

Danny lui sourit et servit un autre client. Il revint vers elle ensuite, il mit le torchon sur son épaule droite, ce qui montrait qu'il était gaucher, vu qu'il venait de jeter le torchon d'un geste vif, habituel et élégant de la main gauche. Il lui dit ensuite :

"Vous savez vous n'êtes pas tomber dans le meilleur quartier pour une personne qui ne connait pas New York, vous auriez put vous faire accoster par des mecs assez louches."

Olivia saisit son cocktail et en bu une gorgée avant de le reposer sur le comptoir, et prit place sur une des chaises hautes présentes. Elle lui adressa :

« Ok, merci... Je demanderai à votre Joey, si il a quelque chose de disponible pour moi »

La barman s'était empressé d'aller servir d'autre client, une fois sa besogne effectuée. C'était un mauvais point pour elle, cela ne se déroulait pas comme prévu. Mais le dénommé Danny revenait vers elle, en lui disant que ce quartier n'était pas très sur pour les dames. L'australienne ne savait pas comment le prendre, peut être était-ce une forme de compliment, elle ne pu s’empêcher de lui rétorquer :

« Vous savez... J'ai eu affaire à des mecs pas très nets dans ma vie, et j'ai pris quelques cours d'auto-défense qui demeurent utiles... Et puis, je suis une aventurière... »

Elle n'était pas vraiment persuadée de ces quelques derniers mots sortis de sa bouche. Elle ! une aventurière ! Sa tenue n'était pas adéquat, une tailleur très chic d'une boutique de luxe parisienne, rien de très passe-partout à la Indiana Jones. Danny semblait perplexe et son regard la transperçait de par en par, la jeune femme sentait son stress faire un pics, des petites gouttes de sueur froide perlaient le long de son front, elle glissa doucement une main dans ces cheveux pour tenter de dissimuler son état, ceci eut pour effet de concentrer davantage l'attention sur elle. Un flash la saisit violemment, elle était dans un immeuble froid et humide, un matelas blanc était disposé sur le sol, elle entendait la musique du Bar en fond et le brouhaha des conversations environnantes, c'est alors qu'elle aperçut Danny, là, seul, dans un coin recroquevillé sur lui même. Son pouvoir se manifestait, elle était en train de créer un rêve éveillé à Loréno, le forcer à revivre un moment stressant de sa vie, ne le mettrait pas forcement en confiance. Il fallait à tout prix qu'elle sorte de là pour éviter de se faire remarquer. Elle inspira profondément et fit une analyse intérieur d'elle-même à la recherche d'un quelconque mécanisme, puis sans qu'elle sache pourquoi, le décor se flouta et les clients du « Before » réapparurent soudainement.

Danny avait sourit à la réponse de la femme. Une aventurière ? Avec son tailleur ? Bah voyons et lui c'était le père noël ? Non fallait pas le prendre pour un idiot non plus Danny. Il était capable de croire pas mal de chose mais pas là. Pas cette fois. Le sourire aux lèvres il lui dit en essuyant un verre :

"Bah voyons...une aventurière avec un tailleur ? C'est bien de vouloir faire croire que vous pouvez vous défendre, mais il ne faudrait pas abusez, M'dame..."

Il sourit et la vit changer d'attitude. Elle semblait gêné ou ne pas aller très bien. Il la regarda et lui dit :

"Hey ça va ?"

Puis il sentit sa vision se flouté et il revit le matelas qui l'avait torturer durant des années dans ses rêves. Il se stoppa net, ne pouvant plus rien faire. Restant tétanisé comme si ce qu'il voyait en rêve était sous ses yeux. Comme si le cauchemar allait recommencer. Il sentit l'humidité de la pièce. Il se tourna vivement, et ne voyait plus le bar mais l'entrepôt. Il paniquait tout seul et sentit au bout de ses doigts des piquements signe que ses éclairs allaient se réveiller. Il gémi légèrement. Et soudain, il entendit la voix d'un homme lui parler, cet homme étant son bourreau de l'époque. Il se stoppa et trembla de tout son corps. Il avait la sensation d'être de nouveau ce fameux soir où sa vie avait basculer. Il fut sur le point d'hurler lorsqu'il ferma les yeux. En les rouvrant il vit les gens du bar et la cliente devant lui. Il était blanc comme un linge et le verre qu'il tenait dans les mains avant se rêve éveiller venait de se briser sur le sol. Il regarda tout le monde et continuant de trembler, il fila dans l'arrière salle. Avec le bruit de la musique personne ne l'entendrait. Il se mit à hurler une rage incontrôlable et balança le plus d'éclairs sur le mur en face de lui. Heureusement celui-ci était solide. Il cria jusqu'à s'en casser la voix...Puis se fut le silence complet. Il se laissa tomber à genoux sur le sol et tenta de comprendre ce qui venait de se passer. Pourquoi avait-il penser à ça ? Pourquoi maintenant ? Cela faisait 6 mois qu'il ne faisait plus de cauchemar...Il n'arrivait pas à comprendre. Il sentit une présence derrière lui, et toujours sur le coup de la peur, il fit volte face et prépara des éclairs dans chacun de ses mains. Il fut surprit de voir la cliente...Il se recula et cette surprise stoppa ses éclairs. Il lui dit :

"Qu'est...qu'est-ce que vous faites là ?"

Une fois qu'Olivia fut sortit du rêve éveillé qu'elle venait de déclencher, le barman entra dans une phase qu'on pourrait qualifier de bug, il laissa échapper, le verre qu'il avait entre les doigts. On sentait qu'il avait un sérieux malaise. Lorsqu’il reprit ses esprits, il se rua dans l'arrière boutique. La jeune australienne savait pertinemment que son pouvoir avait occasionné des dégâts psychologique sur ce coup là, jusqu'à présent dans la plupart des cas, elle était la propre victime de son don. Elle entreprit alors de passez derrière le bar pour aller chercher un verre d'eau et une serviette qu'elle amena avec elle derrière. Elle découvrit alors avec stupéfaction que lui non plus n'avait pas le contrôle total de son pouvoir, les petits éclairs au bout de ses mains disparurent. La question de Danny semblait inquisitrice, elle lui tendit alors un plateau avec de l'eau et la fameuse serviette, elle s'expliqua :

« Je sais que vous avez un don, ne me demandez pas comment, je le sais c'est tout. Je tenais à vous dire que vous n'êtes pas seul, cette expérience pour le moins désagréable que nous avons vécu ensemble est le fruit de mon pouvoir que je ne maîtrise absolument pas. »

Le jeune New-Yorkais, ne pipait mot, elle reprit :

« Je sais... C'est dur a encaisser... »

Olivia n'avait plus la balle dans son camps, elle espérait simplement ne pas être transformer en Toast pour le déjeuner. Elle attendait son sort calmement. Elle cogita quelques instants, pour l'heure sa mission était un fiasco. Ce jeune Anormal représentait un atout de taille pour le CSIS Canadien, il fallait qu'elle réussisse à le ramener avec elle avant que l'IPIFA ne débarque en jouant les héros. Bien qu'elle était infiltré en son sein et qu'elle en voulait beaucoup aux canadiens, elle n'était pas encore prête à les trahir pour rejoindre officiellement les rangs de l'organisation californienne. Olivia était en proie à un dilemme terrible, comment pouvait-elle faire autant de mal autour d'elle, a première vu, ce jeune homme n'avait rien de menaçant.

[question je le voyais bien le rêve d'Olivia ? J'ai peur d'avoir fait une bêtise :/]

Danny venait d'exploser une rage incontrôlable contre ce mur. Il aurait vraiment aimer faire tout pour se retirer ses images de sa tête. Il y avait presque réussis avant que cette femme n'arrive. D'ailleurs sur le coup il ne comprenait pas, mais finalement il arriva à se faire à une idée : il n'était pas seul. Pas seul en quoi ? Il avait toujours été seul ! C'était un orphelin, un enfant des rues...Il finit par se laisser tomber au sol. Tétanisé, et tout tremblant. Il ne se rendait pas compte de la puissance qu'il avait en lui. Et d'ailleurs si il pouvait savoir ce qui se trouvait en lui...Il finit par se calmer, ou presque, lorsqu'il entendit du bruit derrière lui. Il fit volte face et regarda la femme, tremblant et énerver. Son regard bleuté des minutes précédentes avait laisser place à un regard noir remplit d'éclair. Elle lui parla lui disait qu'elle ne contrôlait pas son don. Et là il comprit. Ses mains se remirent normal, son regard était redevenu bleu et il fut soudain prit d'une pâleur digne d'un mort. Elle finit par lui dire qu'elle savait que c'était dur à avaler, il lui fit :

"Ce que...ce que j'ai vus...vous l'avez vus ?"

Fit-il la voix un peu tremblante encore, il prit le verre d'eau et but une gorgé. Il ne se doutait pas que cette femme n'était pas du bon côté pour les anormaux, mais il ne savait pas non plus qu'il y avait d'autre personne comme lui. Il lui demanda ensuite :

"Pourquoi on a ça ? Enfin, pourquoi je peux sortir des éclairs et vous...mettre les pires images de la vie des gens dans leur tête..."

Il voulait comprendre, bien que ce ne soit pas sur que cette femme soit en mesure de lui expliquer.

Olivia se sentait mal, elle avait fait souffrir un homme ce soir, sa conscience en avait pris un coup. Elle lui répondit :

« En effet j'ai tout vu, pour ce qui est de l'origine de nos pouvoirs, je n'en ai pas la moindre idée. Il semblerait que ce soit génétique, on nous faut juste apprendre à vivre avec. »

Danny commençait à reprendre des couleurs, un grand gaillard fit alors son apparition dans la pièce, l'australienne, l'identifia comme le patron de l'établissement et se qui allait suivre confirmerai son hypothèse :

« Danny ! Qu'est-ce que tu fous ! On a des clients déchaînés qui ont soif ! »

Le boss retourna derrière le comptoir. Elle proposa au New-Yorkais :

« J'attendrai la fin de votre service dans la salle, ensuite si vous le voulez bien nous irons dîner quelque part ?... Ne vous inquiétez pas je vous promet de me contrôler. »

Elle toucha sa main, a cette instant, ils échangèrent un profond regard qui mêlait gène et fascination, ce qui dura quelques secondes sembla durer une éternité. Le jeune homme retourna à son boulot promptement. Olivia quitta l'arrière boutique et prit place à une table pour deux de la salle proche de la scène. Elle fit un constat, pour ce qui était de créer un contact, la mission était une réussite, toutefois son anonymat y était passé, il serait maintenant délicat de se dépatouiller de la situation. Un second serveur venait d'entamer son service, celui-ci s'approcha d'elle pour prendre sa commande, cette fois ci elle prit un Mojito. Et oui, toute cette adrénaline lui avait donner envie de boire. Les heures passèrent rapidement et bientôt Danny allait pouvoir quitter son poste. Elle pourrait reprendre sa tache au cours du dîner.

Danny baissa la tête, honteux et horriblement gêné. Il ne savait pas trop comment réagir, elle venait de s'immiscer dans sa vie et surtout dans le plus sombre de ses rêves. Elle n'avait pas le droit de faire ça, mais en même temps il ne pouvait pas la blâmer, ce n'était pas volontaire de sa part et si ce qu'elle disait était vrai alors elle avait dut ressentir sa peur et ses traumatismes. Il finit par lui dire :

"Alors si je comprend bien, on est des monstres et personne ne sait pourquoi ? Génial ! J'aurais mieux fais de ne pas me lever ce matin !"

Fit-il en croisant les bras. Puis Joey venait d'arriver, il savait que Danny venait ici lorsqu'il ne se sentait pas bien, mais il ne s'attendait pas à le voir avec une femme. Danny lui dit après que l'homme est parler.

"J'y vais, c'est bon !! Tiens, elle cherche un endroit où loger, tu pourrais peut être l'aider, elle est pas d'ici."

Puis il laissa Joey et la femme discuter. Il reprit sa position au bar. Pendant ce temps Joey avait juste dit à Olivia :

"Je sais pas qui vous êtes, mais j'ai une place au dessus, mais je vous préviens, si vous vous approchez de trop prêt du gamin, c'est dehors, c'est clair ?"

Joey était plus que protecteur vis à vis de Danny, il l'avait recueillit et l'avait aider à s'en sortir en lui offrant un travail et un logement, il ne voulait pas que quelqu'un vienne tout foutre en l'air, surtout qu'il savait la naiveté de son jeune protéger. Il repartie en salle et dit à Danny qu'il pouvait s'arrêter dès que l'autre serveur arriverait. Danny était plutôt content de ne pas s'être fait engueuler, mais bon. Il vit le gars arriver, il lui fila son tablier et alla se changer, l'odeur de bière pour discuter ce n'était pas le top. Il revint avec un baguis déchiré et un t-shirt à manche longue assez léger. Il s'asseya à la table d'Olivia et lui dit :

"Alors...vous m'avez donc attendue, je croyais que vous disiez ça pour plaisanter et qu'au final vous serriez partie."

Il sourit et la regarda, son petit air espiègle avait reprit le dessus sur son air terrifié de tout à l'heure. Il avait commander un soda, et lorsque le serveur lui ramena, il vit que Joey les surveillait, il regarda la femme et lui dit d'un murmure :

"Heu ça vous dirais qu'on aille ailleurs ? Joey à tendance à trop me surveiller..."

Danny avait sans doute raison, ce Joey avait tendance à trop le protéger. Elle serait plus à l'air à l'écart de ce territoire qu'elle jugeai hostile. Le duo quitta le bar, Olivia n'avait aucune idée de l'endroit ou il pourrait aller manger un morceau. Pour éviter un nouveau choc des classes sociales, elle prit la décision de laisser le New-Yorkais choisir, il était plus à même de connaître les bonnes adresses de cette cité.

« Sachant que c'est moi l'étrangère, je te laisse choisir l’endroit ou nous irons manger, tu as carte blanche, italien, français, indien, asiatique, j'aime toute les bouffes. »

Le jeune australienne repensa à la réflexion de Loréno sur leur condition 'on est des monstres', une chose était sur si elle était devenu un monstre ce n'était pas naturel, on l'avait obliger à le devenir, mais maintenant elle devait accepter son sort et vivre avec, en plus elle continuait à travailler avec ses bourreaux, peut être était-elle un peu mazo. Mais si une idée commençait à germer dans son esprit s'était bien de faire échouer cette mission pour éviter à Danny de subir des expériences, mais comment pouvait-elle faire sans se mettre à découvert, si elle échouait, ils enverraient quelqu'un d'autre. Elle devait se donner le temps de réfléchir, d'analyser la situation et d'envisager tous les angles possibles.

« Tu sais, le seigneur à crée le monde, de ce fait nous sommes sa création et si une chose est sur c'est que le seigneur ne se trompe jamais, le diable n'est pas une erreur c'est un épreuve pour tester notre foi et soumettre les hommes. Il ne faut pas pour autant nous affilier à lui, dans ce cas nous sommes les monstres du seigneur. »

L'approche philosophie et religieux n'était peut-être pas le bon, toutefois c'était le seul qu'avait trouver le jeune femme en si peu de temps.

Danny était retourner dans l'arrière boutique en quelque sorte, il avait prit sa veste à capuche et son sac en bandoulière en toile légère. Il retourna voir la femme et la guida vers la sortie. Joey ne l'avait pas lâcher du regard, mais finalement il était retourner à son occupation numéro une : la surveillance du bar. Arriver dehors la femme dit à Danny qu'il pouvait choisir le restaurant qu'il voudrait parce qu'elle était une étrangère et qu'elle ne savait pas où aller. Il réfléchit quelques instant, de ce fait ça petit bouille était encore plus attendrissante, il fit ensuite à la femme :

"Ouai, je connais un restaurant italien pas loin, ils font de bonne pizza, ça vous dit ?"

Puis il marqua une pause et songea qu'il ne connaissait pas le prénom de la femme, il réfléchit deux secondes et lui dit ensuite :

"Je m'appelle Danny en faite, et vous c'est quoi ?"

Le jeune homme avançait avec elle, l'air frais lui faisait le plus grand bien, mais quelque chose le tracassait, c'était comme une sorte de mauvais pré-sentiment, comme si cette rencontre ne disait rien de bon. Il espérait se tromper en tout cas, car il n'avait encore jamais vu une femme qui lui ressemblait, enfin à cause des pouvoirs. Il se croyais seul au monde, être le seul monstre dans ce monde. Et finalement il n'était pas seul et il se demandait si il y en avait d'autre comme eux. La femme finit par lui parler de manière philosophique, pour un jeune gars qui n'avait pas été très longtemps à l'école la philosophie ce n'était pas le meilleur moyen, il fit d'une manière ironique :

"Oui bien sur et c'est Dieu qui a eut envie de créer des sal** comme le mec qui m'a fait du mal ? Non, je suis pas croyant je crois pas en ces conneries ! On vit et on meurt un point ces tout, c'est à nous d'être malin et de ne pas se faire avoir...Faut croire que je ne l'ai pas été assez. Mais bon c'est une autre histoire..."

Il marqua une pose et mettant ses mains dans ses poches, il lui demanda en arquant les sourcils :

"Je peux vous poser une question?...Vous êtes vraiment là par hasard ? Enfin je veux dire que j'ai jamais vus de personne avec des pouvoirs et vous voilà ce soir...Je trouve ça étrange, surtout que ce soir, ça fait 1 mois jour pour jour que je suis dans ce quartier..."

Danny se posait des questions mais il ne pensait pas que la femme soit dangereuse, loin de là, il pensait qu'en faite elle était envoyer par Joey pour faire en sorte que Danny ne soit plus tout seul...

Olivia n'avait pas visée juste, cet enfant de la rue n'était d'aucune manière croyant. Enfin elle comptait bien se rattraper par le suite. Elle se présenta à son tour :

« Mon nom est Olivia... Je travail pour le gouvernement Australien à l'ambassade de Los Angeles. »

Oupss... peut être en avait-elle dit un peu trop, enfin ce qu'il comptait c'est que ces paroles étaient sincères. Au bout de quelques instants, ils arrivèrent à leur destination finale, la fameuse pizzeria, le bâtiment ne payait pas de mine cependant l'odeur qui s’échappait des fourneaux était délectable. Ils entrèrent dans l'établissement, un serveur sans doute italien d'origine vint alors à leur rencontre et leur proposa une table relativement proche de la sortie, ceci était commode, le maquillage d'Olivia n'était pas waterproof, s’éloigner de la chaleur du four était une riche idée. Une fois seuls, la jeune femme enchaîna :

« Vous savez je suis vraiment passé dans ce bar par hasard, je suis en congé, j'ai décidé de partir à l'aventure et New-York me semblait la ville idéal pour passer un agréable séjour, mais je me suis fait largué par un chauffeur de taxi peu scrupuleux dans votre quartier, a dire vrai je n'avais pas assez de dollars pour payer la suite de la course. C'est vraiment une pure coïncidence, très étrange je vous avouerai. Et vous ? Y a-t-il d'autre chose que je devrai savoir, pour éviter de faire resurgir de sombre histoire de votre passé ? »

LE serveur revint avec les cartes pour que le duo puisse faire son choix, Danny ne semblait pas en avoir besoin, il était surement un habitué des lieux, elle ajouta donc :

« Je prendrai la même chose que vous... J'y pense peut-être devrions nous nous tutoyer ? »

Elle espérait ne pas avoir commis d'impair cette fois, mais enfin a quoi jouait-elle, sa mission n'était pas d'aller dîner avec un inconnu dans un resto de Little Italy, maintenant il était trop tard, elle était là autant profiter de l'instant présent.

Danny l'avait regarder et avait juste lever son petit regard vers elle. Comme un petit charmeur en fait, il était peut être pas très sociable, mais avec les femmes il savait ce tenir et même agir. Il n'était pas croyant c'était sur. C'était même tout à fait le contraire. Il avait perdue sa mère, n'avait pas connue son père et s'était fait violer, si après ça il croyait en Dieu c'est qu'il y aurait un soucie. Elle finit par se présenter et lui dit qu'elle travaillait pour le gouvernement australien. Il sourit et lui dit :

"Et bah vous êtes loin de chez vous !"

Fit-il sans vraiment relever le métier qu'elle faisait, il n'était pas au courant de ces traques que l'on faisait subir aux anormaux, donc il ne pouvait pas comprendre du premier coup qu'elle avait quelque chose à voir la dedans. Ils finirent par arriver au petit restaurant conviviale et assez sympa. Danny y aller très régulièrement et il connaissait les serveurs et le menu. Ils prirent place prêt de la sortie. Le jeune homme retira sa veste et son sac, puis il regarda de nouveau son interlocutrice. Elle lui expliqua qu'elle était en vacance et qu'elle s'était fait avoir par un chauffeur de taxi. Danny sourit et lui dit :

"Ouai c'est vrai qu'ici les chauffeurs sont un peu trop lourd...Je ne sais pas ce que Joey vous à dis tout à l'heure, mais si vous ne savez pas où allez je peux vous filer une chambre d'amis."

Il avait proposer ça en tout bien tout honneur. Ne voulant pas aller trop vite dans sa réhabilitation de sa vie sociale. Elle lui avait également demander si il y avait d'autre chose qu'elle devait savoir pour éviter les gaffes, il sourit et lui dit :

"J'en sais rien...Je suis orphelin, ma mère est morte à ma naissance, ayant juste le temps de me nommé. Je sais rien de mon père et ...vous savez le secret le plus horrible que j'ai...Voilà, je crois qu'en faite vous savez tout de ma vie...C'est vraiment étrange."

Il sourit de plus belle, il commanda une pizza de taille moyenne, n'étant pas un grand mangeur. Elle commanda la même chose que lui et lui proposa de se tutoyer, il fit :

"Ok ça me va...En tout cas j'espère que votre congés à New York se passera mieux que maintenant, parce que vous venez de vivre pas mal de trucs pas très cool."

Olivia ne put s’empêcher d'échapper :

« Si tu savais à quoi ressemble ma vie... Ces derniers événements ressemble à une ballade de santé... Eh ! Tu triches !(elle sourit) on devait se tutoyer »

En effet il n'était pas évident au début de se tutoyer lorsqu'on ne se connaissait pas vraiment bien et la réaction du jeune homme en avait été la preuve. Elle s'interrompit quelques instants le temps que le serveur dépose les deux assiettes et repart, puis elle reprit :

« Je prend note de votre proposition pour ce soir, mais je vais sûrement reprendre mon périple vers Washington D.C, il paraît que l'on peut voyager de nuit, ainsi je pourrait joindre le logement et le transport, enfin je ne sais pas vraiment si j'ai envie de quitter New-York, cette ville est tellement vaste qu'un journée ne suffit sans doute pas, je dois encore réfléchir. »

Elle s'accorda un moment pour contempler sa pizza, sans doute la plus belle qu'elle n'ait jamais vu, il y avait du poivron rouge, des tomates, du piment vert, du bacon, du gruyère et des olives. Le jeune australienne n'avait qu'une envie déguster ce chef-d’œuvre à pleine mains, toutefois elle hésita un moment, pouvait-on faire cela ici ? Elle ignorait quasiment tous des mœurs et coutumes du coin elle voulait éviter un nouveau choc de civilisation, elle opta donc pour le couteau et la fourchette.

« Je suis née dans la campagne Australienne, la grand ville la plus proche était à cent kilomètre. Ma mère était institutrice et mon père dans l'import-export, pour ma part j’eus, une enfance normal si j'ose dire. Et vous ? Vous avez des projets d'avenir malgré tout, ou vivez vous au jour le jour ? »

Alors que la jeune femme attendait la réponse de son compagnon de fortune, elle inspecta la rue et les immeubles aux alentours à travers la fenêtre. Soudain son regard se porte sur deux silhouettes à quelques centaines de mètre sur un bâtiment voisin, il lui fallut a peine quelques instants pour comprend que les individus qu'elle observait tenaient un fusil sniper ainsi qu'une kalachnikov et qu'il s’apprêtait à faire feu. D'instinct elle s'écria en passant au dessus de la table pour protéger Danny :

« Couchez-vous ! »

Les fenêtres volèrent en éclats et la vaisselle fit de même.

[HJ : un peu d'action XD, les mechants ce sont des Russes des concurrents direct du CSIS Canadien pour lequel olivia est espionne]

Danny sourit en entendant la réplique d'Olivia. Oui c'est vrai il ne l'avait pas tutoyé, mais c'était dur pour lui, on lui avait enseigné tellement de chose qu'il en perdait les pédales à force. Il lui dit :

"Désolé, c'est plus fort que moi...je vais essayer de te tutoyer."

Il sourit de nouveau, il n'avait pas autant sourit à une femme depuis...depuis toujours enfaite. Ce n'était pas un dragueur, ni un charmeur bien qu'il fasse des ravages du côté de la gente féminine. Il l'écouta ensuite parler de ce qu'elle voudrait faire, bien qu'elle ne sache pas encore ce qu'elle voulait. Il sourit et lui dit :

"Toi non plus tu ne me tutois pas. Tu sais, le train c'est bien de nuit, mais parfois c'est très mal fréquenté, tu pourrais passer le nuit ici, et demain je t'emmène voir ce que tu veux visiter de New York, je ne travaille pas avant 20h00, donc j'ai le temps, et après si tu veux vraiment repartir je t'accompagnerais à la gare central...Qu'en dis tu ?"

Et hop de nouveau un sourire. Comme si il ne pouvait pas s'en empêcher. Il ne savait pas trop quoi faire d'autre d'ailleurs, c'était un peu compliquer pour lui. Le serveur venait de leurs apporter leurs assiettes, juste avant que Danny ne parle. Le jeune homme avait ensuite, regardé son assiette avec un appétit de loup, avec son couteau il avait coupé la pizza en quatre parts et avaient ensuite commencé à manger avec les mains, il vit sa partenaire du soir manger avec ses couverts, il sourit et lui dit :

"Toi tu n'as pas l'habitude de manger des pizzas au restaurant..."

Il rigola et continua de manger, tout en écoutant ce qu'elle lui disait. Elle lui parlait de son enfance et de sa vie. Visiblement elle avait eut une meilleure enfance que lui et cela lui faisait plaisir, ça voulait dire que d'autre gens étaient mieux lotis que lui et qu'il avait la possibilité de changer le passer en modifiant l'avenir. Par la suite, elle lui demanda si il avait des projets pour l'avenir ou si il vivait au jour le jour. Danny prit le temps de réfléchir, fallait dire qu'il ne s'était jamais poser la question. Il lui dit donc :

"J'en sais rien...J'aimerais être musicien et vivre de ma musique, mais tant que je ne saurais pas contrôler ce truc je ne pourrais pas...Alors je vis au jour le jour et puis qui voudrait engager un gars comme moi ? J'ai aucune connaissance scolaire, mis à part les bases."

Danny sourit en coin, il en riait parfois de son malheur, car la seule chose que cela lui avait permis de faire niveau scolaire, c'était de devenir la star du lycée grâce à la musique. C'était devenue un sacré virtuose et beaucoup le savait. Soudain il vit que le regard d'Olivia était braquer sur la fenêtre. Instinctivement, il se retourna pour voir ce qui se passait, il ne voyait rien d'inhabituel mis à part deux mecs, et soudain il vit les armes, il entendit Olivia lui crier de se mettre à terre, et l'y mettre d'ailleurs, vu qu'elle venait de se jeter sur lui. Il se mit sur le ventre et plaça ses mains sur sa tête, instinctivement il se mettait en boule et lui dit :

"Mais c'est qui ces types !! Et ils veulent quoi !!"

Il sentait également la peur prendre le dessus sur sa colère, malheureusement pour lui, si personne n'arrivait à le calmer, il allait exploser et si il ne se contrôlait pas, les deux types y passeraient, mais ce ne seraient surement pas les seuls. Danny sentit de nouveau les tremblement de son corps et ses mains se mettre à le piquer, paniquer, il fit à Olivia :

"Olivia...ça...vient...je dois ...faire quoi ?..."

Il était horrifié par ce qui pourrait se passer et il savait que si il ne faisait rien, ils se ferraient tué, bien qu'il ne sache pas pourquoi.

L’australienne sentit une douleur subite au thorax, elle comprit bientôt qu'elle était touchée et avait une balle dans le ventre, qu'elle s'était sûrement prise e voulant protéger le New-Yorkais. Danny quand à lui avait un autre problème pour le moment, son pouvoir allait se manifester si elle ne le calmait pas. Puis une idée vint à la jeune femme, ce qu'il lui fallait pour refermer sa plaie le temps de se mettre à l’abri, c'était une sorte de cautérisation, action qui peut être réalisé avec un courant électrique, elle l'expliqua au jeune homme :

« Écoute moi, je suis blessé, nous avons besoin l'un de l'autre pourrais-tu m’électrocuter ? »

Celui-ci lui lança un regard inquiet, elle ajouta :

« Oui, je sais ça paraît dingue, mais c'est vitale là... Évites juste de me tuer c'est tout... »

Elle tenta alors de se lever pour échappait aux balles qui continuaient de fuser, mais sa blessure la rappela à l'ordre, elle s'écroula sur le sol et gémit :

« P*****, je savais que ce serait pas ma journée aujourd'hui !!! »

Elle pensa qu'il était temps de dire la vérité à Loréno, cependant elle ne mentionnerai pas le CSIS Canadien, elle dirait juste qu'elle travaille pour l'IPIFA pouvant ainsi sauver sa couverture d'espionne :

« Écoute, en réalité je travail pour un institut de protection pour les gens qui ont des capacités comme toi et moi. J'ai été envoyé ici pour te protéger et te faire gagner notre cause. Le seul problème, c'est que nous avons aussi des ennemis, je pensais qu'il ne viendrai que dans quelques jours pour toi, mais ils ont étés plus rapides. Ils sont russes et très dangereux, ils appartiennent au FSB, tu dois quitter cette endroit le plus vite possible et rejoindre le siège à Los Angeles. »

Le jeune, semblait perdu et désorienté, sont pouvoir ne s'étant toujours pas manifester, lui révéler la vérité n'était sans doute pas une riche idée, enfin maintenant c'était fait, elle dit ensuite :

« Je serai un boulet pour toi, laisse moi, je vais sûrement mourir avant que police secours n'arrive »

Danny était mort de trouille de toute sa vie, il n'avait jamais été dans ce genre de cas. Il ne s'était jamais trouver dans une telle situation. Il était pétrifié, pourtant il n'était pas du genre à flipper pour un oui ou pour un non. En redressant la tête pour parler à Olivia, il la fit saigner, son premier réflexe fut de regarder son thorax à lui, rien, quelques gouttes qui avaient dut être transférer pendant la chute, mais rien de grave de son côté, mis à part ce satané pouvoir qui se réveillait. Elle lui demanda de l'électrocuté pour la sauver. Il écarquilla les yeux et fit non de la tête, il lui dit ensuite :

"Mais...t'es dingue ?! Je ne contrôle rien, je vais te tuer, c'est sur...je veux pas..."

Il ne voulait pas la voir brûler vive, comme cet homme qu'il avait tuer étant plus jeune. Elle avait pourtant essayer de lui expliquer comment faire et que c'était la seul solution mais rien à faire, plus elle lui disait ça et plus sa peur augmentait. Une drôle de sensation augmentait en lui, et il sentit les éclairs se pointer, il essayait de tout garder en lui, ne voulant pas lui faire de mal, mais il voyait bien qu'elle souffrait le martyre, surtout que les autres cinglés continuaient de tiré. Il finit par la regarder et ensuite, lorsqu'elle lui dit pourquoi elle était vraiment là, il n'enregistra que deux choses dans sa tête : elle lui avait mentit et ces types étaient après lui. Il la regarda d'un air mauvais, il lui dit ensuite sur un ton froid, ses tremblements continuaient mais il arrivait à les stopper par moment :

"Tu m'as mentie..."

Puis il vit que les balles fusaient de plus en plus et qu'il était le seul à pouvoir la sauver, bien qu'elle lui ait mentie, enfin pour lui en tout cas, et surtout les sauver tous. Il la regarda et lui dit lorsqu'elle déclara qu'il devait partir pour se sauver et qu'elle finirait par mourir avant l'arriver des secours.

"Non...tu ne mourras pas..."

Il ferma les yeux et plaça une de ses mains au dessus de la blessure et serrant les dents, la main tremblante, il lâcha des éclairs sur sa blessure, elle hurla de douleur et lui de peur, mais au final c'était un bien pour un mal. Les deux gars se rapprochèrent et Danny ayant peur de ce qu'ils pourraient lui faire, leva son autres mains vers eux et largua une bonne doses de décharge électrique sur eux. Ils atterrir sur le sol. Danny vit qu'Olivia commençait à tourner de l'oeil, il arrêta sa décharge vers elle, il lui mit quelque petites tapes sur la joue et lui dit :

"Hey...j'ai fais ce qu'il fallait ?"

Il n'avait bien sur pas perdue de vue qu'elle lui avait mentie et qu'il devait partir avant que ses amis soient en danger, mais il n'irait nul part sans sa guitare et ses affaires. Il la regarda et lorsqu'il vit qu'elle rouvrit les yeux il lui dit :

"J'aurais préféré que tu ne me mentes pas..."

Il se redressa et regardant autour de lui, il vit que tout le monde hurlait de peur et de désorientation. Il en profita pour agripper sa veste et son sac et pour se barrer en courant. Ce n'était surement pas a meilleur façon d'agir, mais Olivia lui avait dit de fuir. Autant elle lui avait cacher la véritable raison de leur rencontre, autant elle lui avait sauver la vie. Il revint au bar, sans prononcer un mot il monta et s'asseyant sur son lit, il essaya d'analyser la situation. Devait-il vraiment partir ? Est-ce que ces mecs lui en voulaient vraiment ? Est-ce qu'Olivia allait vivre ? Il s'allongea sur le dos et regarda le plafond, sa tête allait exploser, il ne se sentait pas bien...

[ HJ : si tu veux que je modifie la fin tu me le dis ^^]

Olivia ne se souvenait plus très bien de comment elle était arrivé dans l'appartement de Danny, mais si une chose était sur c'était que celui-ci ne l'avait pas laissé mourir là-bas dans cette pizzeria. Elle était allongé sur un matelas de fortune, elle se redressa pour s'appuyer contre le mur et pouvoir parler à son hôte :

« Je te remercie... Je suis désolé je n'aurai jamais du de mentir, mais je voulais me protéger car je ne savais pas si tu étais une sorte d'espion pour leur compte, je devais m'assurer de ta bonne foi avant de te mettre au parfum, je devais être sur des mes informateurs. Tu dois terriblement m'en vouloir ! Mais quelle C**** je fais ! »

Loréno était en communion avec son plafond, allonger sur les dos dans son lit, il réfléchissait, elle savait qu'il lui fallait un peu de temps pour encaisser tout cela, mais le seul problème c'est qu'il n'en avait pas ! Elle reprit :

« Je suis désolé de te presser, mais il faut que je t'explique quelques choses, si ces deux hommes ne font pas leur rapport dans les deux heures qui suivent, ils en enverront d'autres, nous avons un contrat sur nos têtes. Le seul moyen pour protéger ceux que tu considère comme ta famille ici, c'est de prendre l'avion pour L.A, l'IPIFA pourra nous aider une fois là-bas. Mais si tu veux me suivre, il faut que tu te décides maintenant, car dans sinon nous seront coincé ici comme des rats, les aéroports et gares seront surveillés. Je peux essayer de contacter l'agence pour qu'il nous organise une sortie discrète avec le concours du gouvernement, tu moi tu n'as pas de casier judiciaire ? »

Sa blessure lui faisait un mal de chien, elle savait qu'elle ne tiendrai pas jusqu'à Los Angeles dans cet état là, il fallait faire un détour à l’hôpital et ceci n'était pas acceptable, car ça laisse des traces, notamment leur numéros de sécurité sociale. La cautérisation artisanale de l'Italien n'était qu'une réparation de fortune. Elle analysa la situation à son tour à la manière de Danny, elle s'aperçut de quelque chose d'encore plus grave, son sac à main avait disparut, il lui restait seulement on téléphone portable dans sa poche de veste. Elle déclara donc :

« Changement de plan, on va être obliger de demander l'aide du gouvernement via l'agence car je n'ai plus mon passeport, étant ressortissante australienne il m’es obligatoire pour voyager à l’intérieur de votre pays. »

Elle faisait peine à voir dans son tailleur et ses talons dont un était brisée et son chemisier blanc n'avait plus rien d'immaculé, elle lui annonça :

« Tu va devoir m'aider à me déshabillée, je dois changer de vêtement et retirer les bouts de verres incrustés dans mes cuisses. »

Danny avait tout de même ramener Olivia avec lui, il ne voulait pas qu'elle meurt ou qu'elle se fasse tuer par ces mecs, si lui il ne les avait pas tuer. Ce qu'il espérait, parce que ce n'était pas un tueur et il ne voulait pas tuer des gens. Il s'était allonger sur le dos regardant le plafond et tentant de comprendre ce qui venait de se passer. Il écoutait ce qu'Olivia lui disait, mais comme un adolescent mal luné il lui faisait la gueule. Fallait dire qu'elle était la première personne qu'il pensait être comme lui, de son côté, et en qui il aurait put avoir confiance. Une confiance qui avait voler en éclats. Il finit par lui dire :

"Je comprends..."

Deux mots pour ne pas trop en dévoiler, pour ne pas trop se dévoiler, pour ne pas montrer sa colère. Il était en rage après lui même comment avait-il put croire que cette femme s'intéressait à lui pour ce qu'il était ? Non elle s'intéressait à lui pour ce qu'il représentait : un monstre qu'il faut enfermer. Et ça, ça avait beaucoup de mal à passer dans la gorge du jeune homme. Elle reprit la parole, lui ne bougeait toujours pas, restant à regarder le plafond. Elle lui expliqua ce qu'il devait faire s'il voulait rester en vie, et si il voulait que sa famille reste en vie aussi. Il se redressa, plissant les yeux il lui dit :

"Oui pour que arriver là-bas il me tue c'est ça ? Pourquoi je devrais te croire ?"

Danny était rancunier, et ça avant il ne le savait pas. Mais bon il devait bien admettre qu'elle n'était pas en position de mentir. Il lui répliqua derrière :

"J'ai pas de casier...c'est pas parce que je suis orphelin que je suis un voyou !!"

Depuis l'année de ses 14 ans, Danny avait changer et était devenue agressif dès que quelque chose le tracassait, mais comme on dit ce n'était pas bien méchant, juste un lionceau qui tente de rugir. Il finit par la regarder droit dans les yeux, les fermant il souffla un bon coup et lui dit :

"On partirait quand ? J'aurais au moins le temps de prévenir Joey ?"

Ensuite elle lui dit qu'ils allaient devoir voyager grâce au gouvernement, il n'aimait pas trop ça, mais bon il se devait de le faire, mais lorsqu'il comprit pourquoi elle dit ça, il sourit et lui dit :

"Si ce n'est que ça qui t'empêche de voyager, bah..."

Il sortit un passeport de sa poche et lui tendit :

"...J'ai mentis moi aussi, je suis un peu voleur sur les bords, je me suis dit que ça m'aiderait pour prévenir quelqu'un, pour qu'il vienne te chercher."

Il lui avait piquer son passeport et son porte feuille juste avant de partir, disons qu'il était prévoyant et qu'il pensait que de cette manière, elle n'aurait pas plus de soucie que là maintenant et puis si il al conduisait à l'hôpital, il ne comptait pas payer ma note. Alors autant avoir les papiers de la dame. Elle finit par lui dire qu'il devait l'aider à se déshabiller. Il écarquilla les yeux et lui dit :

"Mais ça va pas ? Je croyais qu'on devait faire vite ?"

Voyant qu'elle ne rigolait pas, il s'approcha d'elle, et l'aida à retirer ses vêtements, faisait attention à ne pas la plôter, ni regarder là où il ne faut pas et à ne pas toucher la blessure. Il vit la blessure et lui dit :

"Tu devrais voir un toubib...Je peux me débrouiller tout seul, mais toi tu ne tiendras pas longtemps..."

Il lui en voulait c'était sur, mais il ne voulait pas qu'elle meurt, pas à cause de lui en tout cas. Il se tourna lorsqu'il la vit en sous vêtement.

Olivia était maintenant en sous vêtement, par politesse Danny s'était rapidement retourner une fois qu'elle fut déshabiller. Bien que la situation pouvait sembler compromettante, la jeune femme s'en fichait totalement, ce qu'elle voyait elle s'était cette atroce blessure. Elle commença à enlever les bouts de verre de sa chair, elle en profita pour répondre à ces questions :

« Nous avons quarante-cinq minutes pour fuir de cette ville, en ce qui concerne Joey, je pense que le meilleur moyen de le protéger c'est de ne rien lui dévoiler, tu pourras lui passer un coup de fil dans quelques jours, une fois la pression redescendu ici. »

Ses cuirs étaient lacérées, à chaque fois qu'elle retirait un fragment de vitre, elle ressentait seulement des picotements tellement sa blessure principal monopolisait sa douleur. Elle reprit son explication :

« Ne t'inquiète pas je tiendrais le temps qu'il nous faudra. Enfin pour l'heure nous devons réunir des fonds pour acheter les billets d'avions. Je présume que tu n'as pas la fortune à Rothschild, on va passer à la banque pour que fasse un retrait personnel, sauf que dans cet état je risque de faire peur au personnel, tu connaîtrais pas un mec qui peu arranger ce genre de plaie. L’hôpital nous est proscrit car toute blessure par balle doit être déclaré à la police dans l'état de New-York.»

Elle était bien consciente qu'elle demandait beaucoup à son hôte, mais c'était impérative pour qu'ils puissent survivre tout deux. On fois la tache d'extraire le verre de son corps et demanda une dernière chose :

« As-tu des vêtements un peu plus passe partout. J'ai bien mal au cœur de le dire, mais mon ensemble Chanel, elle tous bonnement bon à jeter un la poubelle. »

Danny était toujours dos à elle, et il l'écoutait. Devoir abandonné Joey et sa femme sans rien leur dire était horrible pour lui et même un pensable, il se dit qu'il pourrait toujours lui envoyer un texto ou lui laisser un mot sur un papier, dans tout les cas si ces types le voulait lui, il ne s'amuseraient pas à tuer Joey...Si ? Il espérait avoir raison pour un fois. Il n répondit pas à ce qu'elle venait de lui dire, trop préoccupé à observer sa chambre pour savoir ce qu'il devait prendre en vitesse. Il l'entendit parler d'argent et de mec qui pourrait la soigner, il se retourna vivement et lui dit :

"Tu crois qu'en quarante cinq minute on peut traverser la ville a pied, te faire soigner par un mec, passer à la banque et se barrer ? J'ai des doutes sérieusement...Reste ici...je vais aller voir ce que je peux faire pour toi, je suis pas un toubib, mais je sais faire certaines choses...Et puis sa devrais pas être plus dur que de recoudre un jean, si ?"

La naïveté dont il faisait preuve était adorable, mais bien trop enfantine, il n'était pas vraiment conscient de la réalité des choses. Il sortie de la chambre, et après cinq minutes à râler et à chercher un truc il revient avec un sac à dos et une trousse à pharmacie, il lui dit en se mettant à genoux devant elle :

"Pour l'argent j'ai de quoi payer ma part, je veux rien te devoir...Et pour ta blessure, j'espère arriver à faire un truc potable..."

Il la regarda et hésita un moment, il ne savait pas si il pourrait la soigner, mais si ils devaient fuir, il devait le faire, pour elle, pour lui et pour Joey. Il commença donc à nettoyer la plaie avec du désinfectant, puis ensuite il fit ce qu'il devait faire. Il la regarda et il était aussi blanc qu'elle, il se leva en vitesse lâcha les instruments qu'il avait dans les mains et fila au toilettes pour vomir. Il se nettoya le visage et reprit peut à peu de la couleur. Il ressortie des toilettes, alla à l'armoire et lui donna des fringues, il lui dit :

"Désolé c'est des fringues de mecs, mais c'est tout ce que j'ai..."

Il prit un sac de sport, et enfourna dedans des fringues sans les plier, et prit ce dont il ne se séparait jamais : BD des X men, CDs, DVDs, son netbook, deux trois bouquins, un gant de base ball avec une balle. Il mit dans son sac à dos, ses papiers de boulots, d'identité, et tout ce qui concernait ses adoptions. En faite on pouvait croire qu'il était du genre bordélique, mais en réalité, tout était ranger en ordre. Il finit de préparer son sac et lui dit :

"Dès que tu es prête on peut filer..."

Le rafistolage operer par Danny semblait tenu et la douleur était revenue à un stade supportable. Olivia eut tout de même un peu de mal à se lever , elle déclara :

« Allez, on y va... »

Ils dévalèrent les escaliers quatre à quatre et se retrouvèrent bientôt dans la rue.
L'autralienne fit arrêter un taxi, le duo monta rapidement à l’intérieur pour se protéger de la pluie qui venait s'abattre sur la cité New-Yorkaise. Elle ordonna au chauffeur :

« 270 Park Avenue... JPMorgan Chase & Co »

La trajet dura a peu près quinze minutes, la voiture s’arrêta à hauteur du bâtiment. La jeune femme accompagnée de son sauveur descendit et se présenta à la porte de l'établissement bancaire, la caméra s'activa et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit enfin. Cet banque était l'une des plus grandes et Etats-Unis et même du monde, le décor était luxueux et très équipée en matériel de surveillance et en vigiles pour éviter tout Hold-up. Par chance un conseiller était libre de les recevoir, ils s'installèrent à son bureau et Olivia demanda :

« Bonjour, Je suis Olivia Johnson, numéro de compte 816432251 D085.Je souhaiterai effectuer un retrait en liquide de 2000 $ sans délais. »

La banquier prit un air grave et répondit à sa requête :

« Je suis désoler mais vous devez faire une demande 48 h à l'avance pour ce type de retrait... »

L'australienne malgré son état préoccupant su afficher un regard de tueuse :

« Je sais que cela peut paraître étrange, mais normalement je suis habillé en haute couture chanel et en chaussures italiennes de premier choix. Et oui l'habit ne fait pas le moine ! Si vous aviez regarder de plus près mon dossier, vous sauriez sûrement que je suis l'une de vos meilleurs clientes, du moins ma famille, nous sommes une entreprise australienne de l'import-export ça vous dire quelques choses ? Je vous laisse une dernière chance avant de décrocher mon téléphone et d'ordonner votre licenciement ! »

Son regard était d'acier. Le guichetier ravala sa salive et baissa les yeux, il se ravisa :

« Veuillez nous excusez, nous sommes désolé, nous n'avions en effet pas vu cette information capital. »

Il confirma la demande :

« 2000 $ ? »

« C'est exact ! »

Au bout de trente minutes, Danny et Olivia repartait avec une valise en cuir comme seul bagage. Sur le chemin vers la nouvelle station d’arrêt des taxis, elle tomba nez à nez avec une boutique de luxe française, l'appel fut si fort qu'elle entra s'acheter quelques choses, ici elle pouvait se permettre de payer en carte de crédit, mais pas à l'aéroport pour l'avion car cela laissait des traces de paiement, l'espèce était indétectable. La vendeuse visiblement choqué par la tenu de son cliente, s'offusqua et lui demanda de quitter la boutique, Olivia fit mine de ne pas relever et fit preuve d'un sans gène évident, elle déclara :

« Oui je sais... je n'ai pas la tenu, mais la je suis en camouflage, c'est une longue histoire vous ne pourriez pas comprendre... je vous prendrai cette petite robe et ces chaussures sans talons dans un sac. Merci »

elle tendit sa carte blue et on l'encaissa, elle s'excusa auprès de Danny pour cette petite déviation et ils reprirent un taxi vers l'aéroport.

Danny s'était un peu remis de ses émotions, avoir dut cicatrisé la plaie d'Olivia était une première pour lui et ça l'avait un peu rendue malade. Mais bon il s'était vite remis. Pendant qu'elle s'habillait, il avait envoyer u texto à Joey, bien qu'Olivia lui avait demander d'attendre, il voulait le mettre au courant maintenant. Il avait prit son sac de sport, sa guitare et son sac en bandoulière, mettant l'argent dans celui-ci. Puis il partie avec Olivia vers la Banque de cette femme. Il ne parla pas dans le taxi et encore moins dans la Banque, bien qu'il était très nerveux, faisant trembler son genou gauche et jouant nerveusement avec la pochette de sa guitare. Lorsqu'Olivia réussit à avoir l'argent, il fila avec elle. Elle finit par se stopper à un magasin de fringue et arriver dans l'entrée du magasin, il fit une grimace et envoya un regard de tueur à la femme. Il portait un jean bagguis, un t-shirt léger et une veste à capuche, rien de bien chique, mais rien de bien pauvre non plus. Il eut envie de frapper la femme mais finalement la méthode d'Olivia était bien meilleur. Arrogance et insolence, tout comme lui en faite. Elle finit par s'excuser du retard et ils arrièrent à l'aéroport. Danny prit son billet et attendit Olivia, il sentit une sorte de présence, il lui fit un signe et lui dit en murmurant :

"Ce sont des amis ou des ennemis, là-bas ?"

Il parlait de trois hommes en costard, portant des lunettes noirs et étant un très mystérieux, Danny se mit à avoir très peur. Il ne savait pas si les gens lui voulaient du bien ou du mal. Il eut enfin l'autorisation de monter dans l'avion. Là aussi il ne se sentait pas bien, heureusement ils l'avaient mit à côté d'Olivia. Il regardait par la fenêtre vers sa nouvelle destination, il ne savait pas si il allait s'enfuir arriver la bas ou non...

Lorsque Olivia et Danny se retrouvèrent dans le hall de l'aéroport a attendre leur avion, le jeune New-yorkais fit preuve d'un sorte de paranoïa croissante. La jeune femme tenta de l'apaiser :

« Ne t'inquiète pas, ils n'ont aucun moyen de nous pister, nous n'avons laissés aucune trace. »

Elle posa sa main sur sa cuisse, pour essayer de le détendre. A l'annonce de leur vol, le duo, passa à la douane et ensuite au poste de police, ou l'on vérifia le passeport Australienne de la jeune femme. Ils avaient pris un billet d'avion New-York – Los Angeles sur la compagnie U.S Airways. Une fois dans l'avion, les hôtesses et stewards entamèrent leurs démonstrations et discours :

« Madame, Monsieur bonjour, mon nom est Kate, votre chef de cabine. Le commandant de bord Monsieur Stones et l'ensemble de l'équipage ont le plaisir de vous accueillir à bord de cet B777-200LR d'US Airways. Nous nous assurons de votre sécurité et de votre confort durant ce vol à destination de l'aéroport international de Los Angeles. Veuillez attacher et ajuster votre ceinture de sécurité. Nous vous souhaitons un très bon voyage. Nous vous informons que les bagages à main doivent être placés dans les coffres ou sous les sièges devant vous. Les portes et issues doivent être dégagées de tout bagages. Les téléphones portables peuvent générer des interférences avec les instruments de navigation, ils doivent être impérativement éteints à bord et ce, jusqu'à l'arrivée au parking de destination de destination, merci. Nous vous rappellons que ce vol est non-fumeur. Les démonstrations de sécurité vont vous êtres présentées, accordez nous quelques instants d'attention, merci. Les consignes que nous allons vous présenter concernent votre sécurité à bord, merci de nous accorder votre attention. Vos bagages doivent être placés sous les sièges devant vous ou dans les coffres. A chaque fois que ce signal est allumé, vous devez attacher votre ceinture et pour votre sécurité la maintenir attachée lorsque vous êtes assis. Pour détacher votre ceinture, soulevez la partie supérieure de la boucle. Je vous rappelle qu'il est strictement interdit de fumer dans les toilettes. En cas de dépressurisation, un masque d'oxygène tombera automatiquement à votre portée.
Tirez sur le masque pour libérer l'oxygène. Placez le sur votre visage. Une fois votre masque ajusté, il vous est possible d'aider d'autres personnes. En cas d'évacuation, un panneau lumineux "Exit" vous permet de localiser l'issue la plus proche de votre siège. Les issues de secours sont situées de chaque côté de la cabine, à l'avant, au centre, à l'arrière. Pour évacuer l'avion, suivez le marquage lumineux. Les issues seront ouvertes par l'équipage. Les toboggans se déploient automatiquement. Nous vous souhaitons un excellent voyage... »

Olivia cherchait un peu de réconfort malgré les apparences, elle ne gérait pas aussi bien les situations de stress, elle pencha sa tête sur l'épaule de son coéquipier. Elle l'observa quelques instants et finit par lui demander :

« A quoi penses tu ? Nous avons finalement réussi à quitter ce piège à rat, tu verras à Los Angeles, je te présenterai mes contacts, je suis persuadé que nous pourrons également te trouver un job dans un Bar de L.A. »

Son téléphone se mit à vibrer, visiblement elle avait oublier de l'éteindre, elle le prit en main et vérifia ses SMS :

//Bonjour, Ceci est un message de L'IPIFA, un message vous a été transmis sur la ligne sécurisée, veuillez contacter le plus vite possible, la numéro 0800525 et composer le mot de passe suivant avant le bip sonore 7615243. ce message à une durée de vie limite, il se détruit dans 3 minutes.//

Une hôtesse se présenta alors à la jeune femme :

« Madame, je vous prie de bien vouloir éteindre votre téléphone portable s'il vous plaît. »

« Oh... Oui bien sur excusez moi... »

L'australienne rangea rapidement son blackberry Torch et tacha de mémoriser les informations capitales qui venait de lui être transmises. Danny semblait très ancré dans ses pensées, allait-il faire partager ses ressenties. Enfin l'heure du dîner était bientôt arrivé, les passagers avaient les choix entre deux plats, sûrement plus infâme les uns que les autres, toutefois ceci était compris le prix, il ne fallait donc pas s'en priver.

La peur de Danny était justifié, 24 heures avant de connaitre Olivia il se croyait seul au monde, et en quelques heures il a apprit qu'il n'était pas le seul mutant sur Terre, qu'il était rechercher pour être tuer ou subir des expériences comme dans les films et en plus de ça il a dut quitter les seuls personnes qu'il considérait comme sa famille, alors oui, on pouvait dire qu'il était nerveux. Il fit à Olivia...

"En parlant de ça j'ai...envoyer un texto à Joey...je ne pouvais pas le laisser sans nouvelles..."

Il la regarda s'attendant à se prendre un coup, mais finalement non, il ne se prit rien du tout, ils finirent par prendre l'avion. Il se rendit compte que le texto qu'il avait envoyer n'avait causé aucun dégât sur leur fuite, mais il attendait avec impatience le message de Joey. Danny restait à regarder la fenêtre observant avec nostalgie sa ville. New York...Une immense ville avec ses hauts et ses bas, mais avec toujours un sacré charme. Un charme qui fait que lorsque vous y naissez vous ne pouvez pas en repartir, sauf si vous êtes un malade. Il regarda l'hôtesse qui parlait et il écouta attentivement les consignes. N'ayant jamais prit l'avion avant il ne savait pas trop ce qu'il allait devoir faire en cas d'attaque, de crash, ou de panne d'essence...D'ailleurs est-ce que ça pouvait arriver ? Il se mit à paniquer, il tenta de se calmer en collant son MP3 dans les oreilles et en serrant son sac contre sa poitrine. Ils avaient réussit à lui prendre sa guitare pour la mettre dans l'arrière de l'appareil, bien qu'il les ait menacer et qu'Olivia eut du mal à lui faire comprendre qu'il ne serait pas longtemps séparer de sa 'femme', comme il disait. Par la suite Olivia lui demanda si tout allait bien, il la regarda et lui dit :

"Je sais pas...j'ai jamais prit l'avion, et j'ai une boule à l'estomac...je me sens pas bien...Je veux rentrer chez moi..."

Il avait dit cette dernière phrase comme s'il la suppliait de le laisser partir, mais de toute manière l'avion venait de décoller, et sauf s'il trouvait un bon moyen pour le faire descendre il atterrirait à Los Angeles. Olivia tenta de le rassurer, en lui disant que là-bas il retrouverait un bar et donc une vie tranquille, il la regarda et lui dit :

"Mais...je connais personne là-bas...Et toi, tu vas faire quoi ?"

Il lui demandait ça, parce qu'il commençait à se rendre compte qu'il n'était pas seul à paniquer dans l'histoire, enfin pas vraiment paniquer, mais avoir de légère appréhension. Il ne savait pas ce qu'Olivia comptait faire, mais il commençait à lui pardonner de lui avoir mentit. Fallait juste espérer qu'Olivia ne recommence pas, parce que la colère qu'elle déclencherait en lui pourrait bien la faire griller sur place. Le jeune homme lui montra son épaule et lui dit :

"Si tu veux dormir tu peux, mais je te préviens tu devras te réveiller, d'accord ? Et ta blessure ça va ? Tu veux qu'on aille la refaire ? Enfin la soigner de nouveau ?"

Pour une fois c'est lui qui posait les questions et non elle. Il était nerveux et lorsqu'il est nerveux, il parle sans s'arrêter...

Une fois leur petite discussion finit, Danny se cala dans son siège et finit par trouver le sommeil, un sommeil sans rêve pour ne pas changer, il aimait ce genre de sommeil, tout à fait réparateur, et sans aucune conséquence sur ses cauchemars et donc sur ses pouvoirs. Il sentit l'odeur de la nourriture, mais cela ne devait pas lui plaire, parce qu'il gémit et se tourna sur le côté, vers la fenêtre et finit par se rendormir, il ne se souvenait même plus qu'Olivia avait reçut un SMS, il ne repensa plus au SMS qu'il attendait, ni aux hommes qui les avaient attaqués. Il dormait...Mais pour combien de temps ?

» Olivia Johnson [√]
» Rendez-vous au bar ( PV OLIVIA )