Rendez-vous au bar ( PV OLIVIA )

J'avais donnez rendez-vous dans un bar à Olivia, j'aimais passer du temps avec elle, elle était très gentille et on s'entendait à merveille. Logique, elle aussi elle était membre du CSIS.

Je pris le métro, pour me rendre au lieu ou je désirais aller, je m'y installais, il y avait pas mal de monde, en attendant pour m'occuper je lisais mes messages sur mon téléphone mobile. Il y avait pas mal de monde, et je ne me sentais pas à mon aise, je n'aime pas quand il y a foule, je me sens tellement pas à l'aise ! Que parfois j'aimerais pouvoir me faire toute petite, je n'ai aucune ou presque pas de confiance en moi. Je n'aime pas le regard des autres, ça me terrorise. Peut être avec le temps, ça passera. Je me cachais, je baissais la tête sur mon portable, pour ne pas regardais les autres, c'est fou d'être comme ça, mais je n'y peut rien. C'est dans mon caractère. Je suis une personne qui n'aime pas parler d'elle, et qui parle peu, très réservée... Mais j'ai quand même une force de caractère, j'aime la perfection, je veux que tout soit parfait. Au restaurant, quand il y a des couverts qui sont de travers ,je n'hésite pas à les remettre droit. Je suis maniaque. Des fois même que ça agace mes proches, mais c'est comme ça, je n'y peut rien...

Le moyen de transport s'arrêta, je me levai et commençais à marcher en direction de la sortie, avec mon sac sur l'épaule et mon portable à la main. J'avais mes lunettes de soleil qui me cachaient les yeux. J'étais habillée d'un pantalon rouge, chaussures hautes et une veste grise, avec mes cheveux roux attachés d'une pince noir.
Sortis du sous-sol, je me dépécha d'arriver au bar qui était pas très loin, juste a cinq minutes de marche. Les bus, les taxis jaunes, les voitures, ahhh Los Angeles ! Il n 'y avait que ça ! J'aimais cette ville !

Arrivée, j'entrai dans le bar, me dirigeais au fond de la pièce, je t'avais de suite reconnue. Je m'approchais de toi en te souriant, puis te pris dans mes bras et te fis la bise...

Olivia serra Mylène dans ces bras, les deux jeunes femmes s'assirent de nouveau, l'australienne commanda un soda sans caféine et entama la conversation :

« Comment vas tu ? Ne te méprend pas, mais je suis curieuse de savoir pourquoi le CSIS t'a envoyé ici, non pas que ta présence ne me soit pas agréable. »

La jeune femme avait ouvert le sujet dans le vif, elle savait pertinemment que sa mission était un échec et que l'organisme Canadien tenterait pas tout les moyens Danny Loréno. Il y avait cependant une chose qu'ils ignoraient, c'est qu'Olivia ne voulait sous aucun prétexte que le New-yorkais tombe dans leur filet. Elle fit mine de réfléchir quelques instants et tenta de deviner :

« Oh, non c'est bon j'y suis, ils t-ont envoyé ici pour prendre le relais et que tu essaie de le charmer... Bonne chance, j'ose juste espérer que les Russes ne te tomberont pas dessus, ce serait bête qu'il t'arrive une bricole. »

L'australienne laissait paraître une sorte de menace dans son discours, quand elle aimait un homme, il valait mieux s'en tenir éloigner, même si cela voulait dire détruire une amitié. Bien qu'elles soient théoriquement dans le même camps, le jeune femme n'avait en aucun cas choisi sa condition d'anormal au contraire de sa collègue. Sa blessure la torture de nouveau, elle afficha une terrible grimace, ce qui n’échappa par à la Canadienne, en effet sa plaie avait tenu le temps du voyage en avion et c'était tout. Elle lui demanda :

« Je sais que tu ne maîtrisé pas encore très bien tes pouvoirs mais, j'aurai besoin de tes talents »

Elle souleva un peu son haut pour montrer la bête :

« C'est du calibre soviétique ! »

Je m'asseya en ta compagnie, et commandai un café pour me remettre en forme, parce que j'étais un peu fatiguée. Puis je te répondis :

- Ecoute je vais bien...

Tout de suite, après, tu commença à me parler, je me remis les idées en place, et t'écoutais attentivement, aah toi aussi tu étais attirée par Danny Loréno. C'est vrai qu'il me plait bien et je verrais bien ce que je pourrais faire pour le mettre dans mes filets. Je sentis dans ton dialogue, de la colère, avec un brin de jalousie. Je te fis un sourire en coin. Je te trouvais particulièrement bavarde aujourd'hui. Il ne fallait pas que je le prenne mal, non je suis calme de nature, donc je laissais passer. Je te fixais droit dans les yeux, en ne disant rien. Je suis comme ça moi, je n'aime pas m'énerver, bien sur quand il le faut je me laisse pas faire, mais la ça n'en valait pas la peine. Ma foi, c'était sa la concurrence. Soudain tu fis une grimace, je ne comprenais pas ce qu'il se passait puis tu m'expliqua. Et tout de suite après, tu me montra ta blessure, je fus assez surprise, de voir ce gros truc, cette plaie saignante, je te regarder bizarrement puis te fis :

- Ouah, dis donc ! Mais... Mais comment s'est arrivé ?

Comme son habitude Mylène ne révéla pas les remarques et insinuation de sa collègue, cela permettait de ne pas mettre le feu au poudre. Olivia donna des explications sur sa blessure à sa complice :

« Eh bien... vois tu... j'étais dans une charmante pizzeria New – Yorkaise et j'allais sûrement déguster la meilleur pat italien de tous les temps. Quand mon sixième sens m'alerta de mouvement suspect sur les toits en face, mon pressentiment était juste quelques secondes plus tard, je sautais sur Danny pour le protéger, je pris sans doute la balle qui lui était destinée. Ce jeune des rue à essayer de colmater la brèche si j'ose dire et cela à tenu le temps de l'avion et de ma préparation pour la gala, ensuite mon médecin traitant à désinfecter et recousu mais cela reste malgré tout extrêmement douloureux, je ne peux pas me permettre de rester chez moi pendant 2 semaines. »

Olivia prit quelques instants pour réfléchir, le CSIS prenait vraiment de très gros risque, en envoyant du personnel à Los Angeles, comme elle l'avait précédemment dit à Danny, l'agence était très bien protégée et une bonne partie du personnel fédéral s'y trouvait. Le regard de l'australienne se porta bientôt sur le sac de son interlocutrice, un dossier dépassait, elle put déchiffrer les mots suivants, plan et attaque. Elle posa ensuite une question pour tenter d'avoir de plus amples informations :

« Alors sinon, quelles sont les nouvelles du service ? Il y t-il un plan de prévu, une stratégie nouvelle pour opérer sur le terrain ? Est-ce que j'ai de nouveau ordre ? »

Je te regardais, attentivement, le serveur arriva quelques minutes plus tard et nous apporta nos boissons. Je le remercia puis le pris entre mes mains, pour me les réchauffer, oui car mon café était chaud-brûlant. Puis tu me dis tes longues péripéties qui t'était arrivés, wao ! Tu avais reçu une balle, il était urgent alors que je te soigne avec ma main magique. Puis après que tu eu terminé je te fis :

- Ouahh, dis donc. Ma pauvre, je verrais ce que je peux faire pour ta blessure d'accord ?

Puis tu enchaîna, sur le CSIS, et tu me demanda si il y avait des nouvelles, si tu avais des nouvelles missions pour toi. Je commençai mon café, et bu une gorgée puis avec une moue te dit :

- Non, pas toi. Enfin pour moi, si et tu sais laquelle.

Je te souriais, puis entama une petite cigarette puis te fis en te montrant le paquet ouvert :

-]b] Tu en veux une ? [/b]

Apparemment Mylène avait oublié que notre jeune Australienne ne fumait pas, elle déclina poliment sa proposition et lui fit remarquer :

« Tu sais ici nous sommes en Californie, il est interdit de fumer dans les lieux publics, on a même pas le droit de fumer en voiture en la présence d'un enfant. »

Olivia prit une gorgée de son Soda Décaféiné et reposa délicatement son verre sur la table. Elle changea alors de discussion voyant bien que celui de la mission gênait quelque peu son interlocutrice :

« Autrement qu'elles sont les nouvelles ? Coté cœur ? »

Le temps se gâtait à Los Angeles, la ville normalement baignée par le soleil. Les gens sortaient leur parapluie et fuyait les rues de la cité dynamique pour se rendre dans des pub blindé, la jeune femme fit remarquer à sa collègue :

« Tiens voilà bien un temps de chez toi ! »

J'avais complétement oublié que la jeune demoiselle en face de moi ne fumais pas. Elle refusa ma demande, je lui souriais en me souvenant ce qu'elle m'avait dit la dernière fois à propos de la cigarette. Elle m'avait presque donné une leçon !
Puis tu me dis qu'il était interdit de fumer dans des lieux publics, encore un truc d'oublier. Des fois je me demande même si ce n'ai pas alzheimer qui commence avant l'heure. Je te fis un sourire gênée ne savant plus quoi faire parce que si je me faisais prendre par quelqu'un en fumant un joint, j'allais devoir payer ma bêtise. Je posa ma cigarette dans mon paquet, je verrais ça plus tard. Tant pis, je vais devoir attendre et fumer dehors. Tu me demanda comment cela se passait côté cœur, je te regardais droit dans les yeux puis te fit :

- Ohhh, pas grand chose, a nouveau célibataire ! Encore un con ! Une fois de plus... Je suis vraiment déçue...

Je baissa la tête, et pensa a cette rupture amoureuse très douloureuse, me reprenant un peu, je te souriais et te retourna la question. Puis tout de suite après tu fis la remarque concernant le temps, le ciel commençait a se couvrir, et les personnes fuyaient les rues et je ne dis rien, juste un sourire en coin, qui me rappelait mon pays...

Olivia avait toujours relayé ces conquêtes amoureuses au second plan, jugeant celle-ci futiles. Cependant sa rencontre avec Danny lui avait ouvert de nouvelles perspectives qu'elle se sentait aujourd'hui prête à explorer. Elle répondit tout de même à la question de Mylène :

« Bien écoute, comme toujours des histoires sans lendemains, mais il semblerait que les choses changent dans un futur proche enfin je l'espère. En réalité, j'ai un peu peur, je n'ai jamais eu de relation durant plus de 3 mois, j'ai du mal à m'attacher aux gens et à perdre ma liberté, si je me met avec quelqu'un il faudra que nous ayons un petit jardin secret, sinon je ne pourrais pas le supporter. Qu'en penses tu ? »

Le jeune femme savait pertinemment que sa question relevait plus du consultation de psy que de rapport strictement professionnel, mais les deux femmes se connaissait suffisamment pour se poser ce genre de question. Pouvoir se confier pleinement à une personne était très confortable pour notre jeune australienne qui craignait à chaque instant que son secret ne doit découvert par quelques télépathes indiscrets de l'agence. Elle fit également part de son inquiétude quant a l'avenir de sa mission :

« Si le CSIS ne me pose pas bientôt de nouvelles directives, ma couverture risque d'être compromise dans un délai très bref, il faudrait faire remonter l'information, car même si je sais bien que ma vie n'a que peu d'importance face au enjeux pour le Canada, je possède quand même une place de premier choix, la rumeur cour que Hayden Miller recherche une assistance, je serais bientôt dans ces plus intime confidence. Ce poste me rapprocherait de mon objectif final, mais il me rapproche également dangereusement de Natalya Kalenkov, son bras droit qui sera capable tôt ou tard de lire en moi comme dans livre ouvert. »

Je t'écoutait attentivement, droit dans les yeux. On se connaissait quand même suffisamment pour se confier toutes les deux. Tu me dis ce qu'il t'arrivais en ce moment, que tu n'avais pas eu d'histoire depuis 3 mois, et que tu avais du mal a t'attacher et à perdre ta liberté, ce que je comprenait parfaitement. Moi aussi, je suis plus du genre solitaire, et aime la liberté ! Mais là pour le coup j'avais vraiment trouvé quelqu'un qui me corresponde, et que j'aimais vraiment. Mais ça n'a pas durée... Ce qui me fait très mal bien évidement même si j'essaie de ne plus y penser, mais j'ai du mal ! Je te regardais puis tu me demanda si je voulais bien qu'on partage un petit jardin secret, si tu te retrouve en couple avec quelqu'un. Pourquoi pas, je te fis un sourire et te fis :

- Oui, bien sur ! Pourquoi pas ! C'est une bonne idée !

Beaucoup de responsabilités, ou d'ennuis venaient à toi. Sans plus attendre je te dis :

- Oui, ce serait pas pratique que quelqu'un lise dans tes pensées tel un livre, fait bien attention !
Hayden Miller recherche une assistante ? C'est bien ça, tu ara une place importante alors !

» Olivia Johnson [√]
» Ami ou ennemi ? Rencontre (PV Olivia )
» Halte ! Vos papiers s'il vous plaît.