Natalya Kalenkov
Classe Upsilon [Niveau 4]
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Messages : 55
Expérience (#Exp) : 4979
Date d'inscription : 16/02/2011
Localisation : Gala de l'IPIFA
Situation RP : Prise
Feuille de personnage
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![La seule journée facile, c'était hier. (Natalya) [√] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: La seule journée facile, c'était hier. (Natalya) [√] ![La seule journée facile, c'était hier. (Natalya) [√] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Dim 10 Juil - 23:19 | |
| La seule journée facile c'était hier Situation géographique : Fédération de Russie, Novossibirsk, première ville de Sibérie avec plus de 1,4 million d'habitants, à 2800km à l'est de Moscou, fondée en 1893.
Situation climatique : averses neigeuses régulières, ciel couvert.
Température extérieure : -21°C, raisonnable pour un mois d'hiver.
Densité trafic : Assez dense malgré l'heure matinale. La chambre de l'hôpital de Novossibirsk où avait atterrit la jeune étudiante en chimie après l'explosion était peu accueillante et très peu meublée. Les murs étaient d'un blanc sale et les fenêtres pleine de poussières et de trace de doigts. Une odeur de désinfectant planait dans l'air.
Elle ne se souvenait plus de grand chose à part qu'une fuite de gaz avait eu lieu à l'université, provocant l'explosion de la salle de classe dans laquelle elle se trouvait afin de réaliser une expérience. Après c'était le trou noir.
Depuis combien de temps était-elle couchée ici ? Mystère.
" Vous pouvez vous estimer chanceuse mademoiselle Kalenkov. Vous ne semblez pas avoir inhaler d'USG car d'après les radio vous êtes en parfaite santé ! C'est vraiment un miracle après ce qui est tombé sur vos jambes. Bon, je vous laisse vous reposer, mais vu votre excellent état, vous pouvez quitter l'hôpital."
Les infirmières lui retirent la perfusion et les capteurs de battement de son coeur. Un miracle ? Après ce qui était tombé sur ses jambes ? Natalya n'avait aucun souvenir.
Une fois le personnel médical parti, la jeune scientifique se leva afin d'aller dans la petite salle d'eau. Très exiguë, mal nettoyée, le bâtiment devait daté de l'époque stalinienne pour être en aussi mauvaise état. Ou alors elle était tombée dans la chambre la plus pourrie de l'hôpital. Enfin, il ne fallait pas non plus s'attendre à un quatre étoiles. Elle se passa de l'eau sur le visage et essaya de recoller les morceaux de ses souvenirs. Mais qu'elle réussi à avoir fut un effroyable mal de tête.
Elle revint dans la chambre et récupéra ses vêtements dans une petite armoire rouillée. Ils était étonnamment bien conservé car d'après le médecin, Nat' avait reçu quelque chose sur les jambes. Elle s'habilla rapidement et quitta la chambre pour s'engouffrer dans le couloir. Une odeur de sang montant à ses narines. Des brancards couraient tout le long du mur, contenant des corps encore vivants mais ensanglantés et sacrément amochés.
" Hey ! Par ici. Le champs de bataille ne vient pas jusque-là", fit une voix familière dans son dos.
Une jambe dans le plâtre, une béquille dans chaque main et le visage recouvert d'éraflures, sa meilleure amie n'avait plus du tout la même allure. La pauvre, elle n'avait pas eu la même chance qu'elle !
Alors que Natalya s'avançait pour la rejoindre, de violents spasmes agitèrent son corps encore engourdie et son cerveau fut envahit d'un brouhaha assourdissant. Des bribes de paroles s'accumulaient dans son esprit ; c'était comme si elle se trouvait au milieu d'une foule gigantesque et qu'elle pouvait saisir les paroles de chacun en même temps.
La jeune femme prit sa tête entre ses mains et laissa échapper un long cris de rage. Les convulsions cessèrent mais la douleur se faisait encore sentir.
A peine avait-elle reprit ses esprits qu'une phrase lui transperça la boite crânienne :
"En position ? Equipe rouge...Cibles en visuel...GO ! "
Une meute de militaires fit une entrée fracassante dans le couloir. Natalya attrapa le bras de son amie qui faillit s'écraser au sol et ce prendre les jambes dans ses propres béquilles. (Eh, oui avec une jambe dans le plâtre ça devient vite compliqué de courir...)
Elle se retrouvèrent sur un balcon enneigé où d'autres hommes en uniforme les attendaient, fusils de précision pointés dans leur direction. La russe reconnue les écussons des agents du renseignement russe, ainsi que ceux des forces spéciales, les Spentsnaz du GRU.
Natalya repéra une échelle de secours à moins d'un mètre puis son regard revint sur l'un des officiers qui empoignait fermement un talkie-walkie et qui n'avait mis genoux à terre. Elle se concentra sur lui et en un battement de cil et sans qu'elle ne sache comment, l'homme fut propulsé en arrière et passa par dessus la rambarde de sécurité.
Cela provoqua un moment de confusion parmi les soldats qui étaient tiraillés entre l'idée d'aller voir où avait atterrit l'officier et celle de garder les deux femmes en joue.
Mais ni une ni deux, Natalya tira son amie vers l'échelle de secours et commença à grimper. Les militaires tirèrent, seulement les balles allaient s'encastrer dans le mur. Comment des hommes sur-entraînés pouvaient-ils rater leur cible ? Pas le temps de trouver la réponse, la jeune femme arriva au niveau supérieur. Mais alors qu'elle allait continuer, elle remarqua que son amie ne la suivait pas. Elle revint au bord afin de se pencher. Une vision d'horreur s'empara d'elle et la pétrifia. L'autre jeune femme avait reçu une balle en pleine poitrine et était étendue au sol, baignant dans une marre de sang.
"Nooooooooooon !
Des larmes coulèrent sur ses joues. Lorsque les soldats l'aperçurent, une nouvelle rafale partie dans sa direction. Instinctivement, elle se cacha le visage avec ses mains. Protection dérisoire face à de l'acier. Seulement, les balles dévièrent de leur trajectoire, se figèrent et retombèrent au sol. Natalya écarquilla les yeux, elle ne comprenait absolument. Était-ce elle qui faisait tout ça ? Un agent du renseignement pointa le bout de son nez, ce qui força Nat' à se relever et à déguerpir au plus vite.
Dans sa précipitation, elle ne remarqua pas que ce balcon était en travaux et qu'il manquait les barres en fer le sécurisant. Elle ne vit pas le goudron se terminer sous ses pieds et chuta brusquement deux étage plus bas. Un épais manteau de neige l'accueillit. Troublée, désorientée et pas vraiment stable sur ses jambes, la russe tomba plusieurs fois dans la poudreuse. Elle avait une migraine atroce et une nouvelle rafale la manqua de très peu. Elle dut se résoudre à puiser au plus profond d'elle même l'énergie nécessaire afin de rallumer une petite flamme d'espoir qui l'empêcherait de rester planter là à attendre de se faire tuer. Une voix intérieure la forçait à se remettre debout et à avancer.
Elle se retrouva devant l'entrée principale de l'hôpital. Par chance, un motard arrivait. A bout de souffle et sans savoir pourquoi elle faisait ça, elle leva une main en direction du motocycliste. Une sorte de champs translucide s'échappa de sa paume et alla percuter l'homme qui fut projeté à plusieurs mètres. La jeune femme s'empara de l'engin encore allumé et mit les gaz.
Elle n'avait plus qu'une idée en tête : fuir, s'échapper par tous les moyens.
Fuir sa terre natale quoi qu'il lui en coûte. ![La seule journée facile, c'était hier. (Natalya) [√] Tampon_approuve](https://2img.net/h/fonctionerd.free.fr/public/img/tampon_approuve.png) | | |
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